Italie
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Rome, Florence, Venise, Naples, Sienne ...: il est inutile de présenter l'Italie, tant ses villes d' art et ses paysages hantent l'imaginaire de l'Humanité. Cependant, quelque connaissance que vous ayez de ses splendeurs, sachez que l'Italie est un trésor que l'on n'a jamais fini d'admirer. Dans l'imaginaire collectif, l'Italie évoque en vrac les pizzas, la Rome impériale, le pape, Roméo et Juliette, Armani, le football et la mafia. En réalité, peu de pays présentent autant de facettes d'une région à l'autre, voire d'une ville à l'autre. Chargée d'une histoire troi fois millénaire, la péninsule offre à l'amateur de vieilles pierres un terrain de découverte inépuisable. Si la tour de Pise vous donne la vertige et les gondoles le mal de la lagune, reste le spectacle de la nature : sommets enneigés des Alpes, parc naturel des Abruzzes, cratère fumant du Vésuve et 7500 Km de littoral. Surtout, l'Italie est une contrée où la dolce vita fait partie du quotidien. L'hédoniste qui sommeille en vous goutera avec délice ses terrasses ensoleillées ainsi que sa cuisine et ses vins raffinés.
Cassino
Cassino petite ville du Latium près de Frosinone , elle est sur le fleuve Rapido (dont les eaux concurrent a former le Garigliano) et aux pieds du col sur lequel se lève l'abbaye du Mont-Cassin.
Florissante pendant l'époque romaine avec le nom de Casinum : elle eut un amphithéatre, un théatre, des temples, les thèrmes avec la villa de Marco Terenzio Varrone, deux forums pour le commerce et les affaires, un imposant aqueduc de plus de 22 Km. Depuis des temps mémorables.
Elle fu entourée par des ramparts, qui entouraient toute l'Acropole jusqu'à 519 m. où S.Benoit de Norcia établit sa démeure. A cause de son importance, elle fut une étape préférée les barbares pendant leurs fréquents incursions et celà produit sa décadence avec celle de l'empire romain. La ville recommença a vivre seulement quelques siècles après la venue de S.Benoit sous sa colline. La ville suivit, dans la bonne et mauvaise sorte les événements de la glorieuse Abbaye benedictine ; dans son église-cathedrale, l'Impereur Frederic II, signa le traité de paix avec Gregoire IX en 1230 (la paix de S. Germano). Elle fut la capitale du petit état de " San Germano " soumis à l'autorite des abbés du Mont-Cassin.
En juillet 1863, la ville changea son nom : " San Germano " devint " Cassino ". pendant quelques années après l'annexion, Cassino connut des épisodes de brigandage, qui prirent fin en 1871-72.
On fit beacoup de travaux à Cassino dans la deuxième moitié du XIXème siècle : on construisit de nouvelles routes et de nouveaux édifices, on completa le chemin de fer et on édifia la gare ferroviaire, qui fut inaugurée le 25 février 1863. En 1875, on inaugura le théatre Manzoni, bati à la place de l'ancienne gare.
En 1836-37 et en 1865, le choléra se répandit. Cassino il y eut seulement quelques morts. Mais en 1887, l'épidémie fut beacoup plus sérieuse et dura deux mois : les morts furent au nombre de 87. Ce fut cette dernière épidémie de choléra qui poussa les autorités administratives de la ville à remédier aux retours périodiques de la maladie. On fit des recherches pour en trouver et éliminer les causes. Les savants découvrirent que les eaux du sous-sol de la ville, bues par les habitants, étaient très souvent polluées par les écoulements des éngouts. On décida donc de puiser l'eau d'une source pure et on construisit un aqueduc (terminè en 1915) à partir de l'autre coté de la vallée.
Lentement Cassino reçut tout ce dont une ville moderne avait besoin : des rues pavées, l'eau courante dans les habitations, l'électricité, etc. le 13 janvier 1915, un terrible tremblement de terre se produisit à Avezzano. A Cassino, situè à 100 Km de l'épicentre, un grand nombre d'édifices furent endommagés. Ce fut l'occasion d'élaborer un plan d'urbanisme et d'aménagement des quartieres les plus dégradés de la ville. Les travaux commencèrent en 1927. Pendant la Ie Guerre Mondiale, un camp de concentration de prisonniers autrichiens fut installé à Cassino. En 1917, une épidémie de grippe espagnole survint dans la valle. Le 10 septembre 1943, Cassino subit le premier bombardement alli, sans aucun avertissement : ce fut le premier acte de la tregédie de la ville !
Elle fut détruite complètement et pour ça elle à été appelée " ville martyre pour la paix ".
Elle a obtenu aussi une madaille d'or au valeur militaire.
Après la réconstrution ,aux années 70,la ville a eu un développement économique progressif que l'a transformée de pays agricole à pays industriel .Cela grace à la présence du pole industriel FIAT et à celle d'autres industries très importants.Au même temps on a eu un essort culturel aussi avec l'Université : centre qualifié pour la rechèrche et pour les études spécialisés.
Aujourd'hui grace all'Abbaye du Mont-Cassin, aux nombreuses témoignages artistique du Moyen Age, à ses sourses, les plus grandes d'Europe. Cassino est rappel touristique de premier ordre, avec environ deux million de visiteur par an.
ABBAYE DU MONT-CASSIN
Aperçus historiques
Le monastère du Mont-Cassin, fondé par St. Benoît vers l'an 529 de l'ère chrétienne, fut élevé sur la base d'une fortification romaine préexistante du municipium de Casinum; sur le sommet de cette montagne, on pratiquait encore le culte païen, dans un temple dédié à Apollon et dans un bosquet sacré, avec une place pour les sacrifices.
Le Mont-Cassin, devenu illustre pour la vie prodigieuse et pour le tombeau de son fondateur, au cours des siècles, a connu une histoire féconde en sainteté, culture et art, qui l'a rendu célèbre dans le monde entier.
Le monastère, détruit vers l'an 577 par les Lombards du duc bénéventin, Zoton, fut reconstruit au début du VIIIe siècle, par les soins de Pétronace de Brescia, sur mandat du pape Grégoire II.
Pour l'Abbaye commença une période de grande splendeur: y accoururent le moine saxon Villibalde, le moine Sturmius, disciple de St. Boniface, fondateur de Fulde et du monachisme allemand, le duc Gisulfe II de Bénévent, Carloman le frère de Pépin, Ratchis le roi des Lombards, Anselme le futur abbé de Nonantola; en 787, y arriva Charlemagne, qui concéda de grands privilèges.
En 883, les Sarrasins envahirent le monastère, le saccagèrent et le mirent à feu. En cette occasion mourut le saint abbé Berthaire, fondateur de la ville médiévale de Cassin; les moines survivants se réfugièrent d'abord à Teano, ensuite à Capoue, et seulement vers la moitié du Xe siècle la vie monastique reprit pleinement, grâce à l'abbé Aligerne.
Au cours du XIe siècle, de grands abbés se succédèrent: Thibaud, Richer, Frédéric de Lorraine, qui deviendra par la suite le pape Etienne IX. Ils élevèrent le Mont-Cassin à un niveau de grand prestige dans les milieux ecclésiastiques et politiques, et le sommet fut atteint avec la personnalité exceptionnelle de l'abbé Didier.
Didier, abbé et cardinal, ami et collaborateur du pape Grégoire VII dans la lutte pour la liberté de l'Eglise, en devint le successeur sous le nom de Victor III: à l'époque où il fut abbé, la Basilique fut splendidement reconstruite et le monastère s'enrichit de manuscrits enluminés, mosaïques, émaux, orfèvreries liturgiques de facture orientale.
En 1349, un tremblement de terre épouvantable eut lieu, qui provoqua la troisième destruction: de l'édifice somptueux que l'abbé Didier avait fait construire ne restèrent que quelques murs.
Au cours de la reconstruction suivante, plusieurs furent les adjonctions et les ornements qui donnèrent au monastère la grandeur et la monumentalité qui sont demeurées jusqu'au 15 février 1944, lorsque, au cours des derniers mois de la deuxième guerre mondiale, le Mont-Cassin se trouva sur la ligne des combats des armées: ce lieu de prière et d'études, devenu en des circonstances si exceptionnelles aussi asile de paix pour des centaines de civils désarmés, en trois heures, fut réduit à un tas de ruines, sous lesquelles un grand nombre de réfugiés trouvèrent la mort.
Après la guerre, le monastère a été reconstruit d'après l'ancien modèle architectural, suivant le programme de l'abbé reconstructeur Ildefonso Rea: "là, où il était et tel qu'il était".
Les différents travaux de reconstruction et de décoration durèrent dix ans et furent financés exclusivement par l'Etat italien.
Après toutes ces vicissitudes, le Mont-Cassin peut vraiment être représenté par l'image symbolique d'un chêne séculaire, qui, bien que déraciné par l'orage, repousse toujours vigoureusement: "succisa virescit".
Saint Benoît, fondateur de l'abbaye du Mont Cassin vers 500. Il sauva des manuscrits et documents rares que l'église de Rome détruisait pour préserver les dogmes qu'elle imposait sur l'enseignement de Jésus.
Ces manuscrits plus tard seront travaillés et traduits à Cluny.
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