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La Revue : Citus! Altius! Fortius!
| the I page | | page 1 | | page 2 | | page 3 | | page 4 | " Die Freundschaft ist mir wichtiger als die Goldmedaille..." Olympische Sommerspiele 2004, Athen. 200m Rückenfinale im Schwimmen der Herren. Der Österreicher Markus Rogan wird hinter seinem amerikanischen Freund Aaron Peirsol zweiter. Dieser hatte allerdings einen Regelverstoß begangen. Der Österreicher protestiert nicht dagegen, denn " die Freundschaft ist mir wichtiger als die Goldmedaille..." Der österreichische Schwimmer Markus Rogan hat in Amerika studiert und auch mit den Besten trainiert. Dabei hat er den sehr guten amerikanischen Schwimmer Aaron Peirsol kennen gelernt. Sie werden sehr gute Freunde und sind sich so auch schon in vielen Wettkämpfen begegnet. Ein besonderes Aufeinandertreffen sollte das 200m Rückenfinale der olympischen Spiele von Athen werden. Der Amerikaner Aaron Peirsol gewinnt; der Österreicher Markus Rogan wird zweiter. Aber: Ein Schiedsrichter hatte beim Sieger einen Regelverstoß festgestellt, was zu seiner Disqualifikation geführt hätte. Der Zweite, Markus Rogan protestiert nicht, verlangt nicht die Disqualifikation seines Freundes. Sein Argument: Der Vorsprung des Siegers war so groß gewesen und der begangene Regelverstoß (ein falscher Beinschlag) war so klein und übrigens: " Die Freundschaft mit Aaron ist mir mehr wert als die Goldmedaille..." Ein menschlich großartiges Verhalten, das dem Zweitplazierten viele Freunde gebracht hat. Ein wahrer Sportler im Sinne des Erfinders der olympischen Idee, Pierre de Coubertin. Für uns alle aber- im speziellen auch für die Jugend- ein großes Vorbild: Nicht nur Ruhm und Geld zählen; vielmehr zählen menschliche Werte, eben auch das Fair Play. Sarah Kathrein, Landeck/Tyrol/Autriche FAIR PLAY: MAIS EST-CE QU'IL EXISTE VRAIMENT?Est-ce que on peut parler de vraie victoire quand on l'obtient déloyalement? On peut être content de mérites qui ne sont pas les propres? L'éthique sportive appuie le fair play, mais sur son application il y a beaucoup à discuter. Dans le cours de la septième conférence des Ministres européens responsables du Sport, tenue à Rhodes dans le mai 1992, le "Code Européen d'Éthique Sportive" a été élaboré. Il s'agit d'un document qui fournit avant tout règles aptes à combattre les influences négatives, que la société contemporaine peut exercer sur l'esprit sportif; en outre il donne une définition claire de fair play. Mais qu'est-ce que c'est? Le Code le définit de cette manière: "Fair play signifie beaucoup plus que le respect simple des règles. Il incorpore les idées d'amitié, de respect des autres et d'esprit sportif. Le fair play est une manière de penser, non seulement une manière de se conduire. Il comprend la lutte contre la tromperie, contre les astuces à la limite de la règle, la lutte au doping, à la violence (soit physique que verbale),... à l'exploitation, à la différence des opportunités, à la commercialisation excessive et à la corruption". Ceux qui sont appuyés par le Code sont, sans aucun doute, des valeurs louables, mais un grand effort mental est nécessaire pour réussir à imaginer que tous indistinctement les respectent. Les exemples à ce propos ne manquent pas. Comment oublier, par exemple, le "biscuit" confectionné pour l'Italie aux Européens 2004 au Portugal? Le 2-2 de Danemark-Suède, équipes nordiques depuis toujours considérées exemples de sportivité jouent comme une mauvaise plaisanterie vis-à-vis de tous ceux qui croient et se battent pour un jeu honnête. On peut citer les nombreuses banderoles et chœurs racistes aussi, malheureusement du pain quotidien des stades. Significatif c'est la banderole "Honneur au tigre Arkan", exposée à l'Olympique. Et puis encore: bagarres entre supporteurs aux sorties des stades, pays exclus des compétitions olympiques, usage de substances anabolisantes en différentes disciplines sportives. Où est-il fini, donc, le fair play? On en parle beaucoup presque pour cacher une réalité si différente de celle prêchée. Et apparaissent souvent de plus en plus au bord champ, dans les stades, des banderoles "bien augurantes" qui nous rappellent ainsi à un idéal loin d'une réalisation concrète. À la télé, avant une compétition sportive, on nous bombarde par des inscriptions, pour nombreux de gens, cependant, invisibles, de "fair play". Les arbitres, théoriquement porte-parole de l'éthique sportive, de fait ils ne la garantissent pas. Cela ne signifie pas, cependant, que le monde du sport sombre dans un abîme sans sortie. Le fair play, considéré dans sa complexité, est possible. Une solution serait celle de revenir aux idéaux qui inspiraient les anciennes Olympiades grecques, compétitions visées au bien-être pur, à l'esprit de la compétition sain, au respect et à la tolérance. Il faut, donc, soutenir le fair play, parce que celui qui joue loyalement est toujours vainqueur. Francesca Lacerignola, Maria Napoletano
Si può parlare di vera vittoria quando la si ottiene slealmente? Si può essere contenti di meriti che non sono i propri? L'etica sportiva promuove il fair play, ma sulla sua applicazione c'è molto da discutere...
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